aumônerie du 3ème type
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Message par philippe de saint roman Sam 21 Jan - 18:18

Bonjour à tous,

Suite à notre dernière réunion du 10 novembre dernier, je souhaiterai faire un point sur les réflexions et démarches de chacun de nous sur ce sujet. Pouvez vous me dire ce qui a été fait sur les sujets suivants ?

1        Il avait été question que l’on prenne contact avec les Plateformes Territoriales d’Appui (PTA), quelqu’un l’a-t-il fait, ou en est-on ?

2        Ou en sommes-nous des différents contacts avec la HAD (hospitalisation à domicile)

3         Même question pour le CLIC ( ?)

4        Soutien psychologique à prévoir, comment, par qui ?

5        Quels seraient les besoins en formation des bénévoles qui visitent les malades ?

6        Prochaine réunion au centre Beaulieu le 4 mai, Jean Marie Onfray sera-t-il présent ?

7     Recherche de bénévoles ?

8        Vous trouverez, ci-dessous, les réflexions sur le schéma d’organisation à valider, ainsi que les comptes rendu de Jacques Faucher et de Florence Galy.

Prochaine réunion au centre Beaulieu le 4 mai 9h30

Schéma d'organisation

Tout d'abord, au niveau de l'organisation, il faudra trouver un ou plusieurs bénévoles par secteur géographique (paroisse ou autre ?) Après accord du malade (impératif), l'aumônerie hospitalière transmettra l'information au coordinateur diocésain qui la fera suivre au bénévole concerné : ça c'est le plan.
L’aumônerie n’est pas la seul à pouvoir alerter le coordinateur : les paroisses, l’H.A.D.(hôpital à domicile, toutes personnes susceptibles d’être au courant)

Ensuite viennent les questions :
- le coordinateur : qui ? (c'est moi pour l'instant)
- les bénévoles sont à rechercher sur tout le diocèse. Dés son "recrutement" (la personne serait « recruter » après une période de stage, d’entretiens pour aider au discernement…..), il faut me passer l'info avec ses coordonnées et la paroisse dont il dépend. Leurs trouver une formation adéquate.
- la paroisse : une fois un bénévole trouvé, il faudra prévenir la paroisse dont il dépend, de son existence et de son activité et qu'il pourra être amené à appeler un prêtre  pour une demande de sacrement des malades, confession ou pour venir chercher la communion
- le malade : normalement, grâce à l'informatique du CHU, nous savons où il va, mais les autres hors du CHU ?
- les aumôneries hospitalières : bien les sensibiliser au problème (leur rôle est primordial,), les informer de la mise en place de cette nouvelle organisation et que l'information ne pourra venir que de chez eux (mais aussi de chacun de nous)

En tout état de cause, Il a été décidé de partir de la demande du malade plutôt que de la mise en place d'une organisation en attente de demande (à Rennes, ils ont les bénévoles mais ils attendent les demandes de malades !)

Voila en gros le schéma qui doit être affiné (et avoir l’accord de tous), et nous devons rester attentifs aux éventuelles demandes de malades et alors seulement nous mettre en chasse de bénévoles.


Compte rendu de la réunion du 10 novembre par Jacques Faucher

AUMÔNERIE du 3e TYPE
Compte-rendu de la première rencontre
(10 novembre 2016, Centre St Louis Beaulieu)
animée par Jean-Marie ONFRAY
Présents :
- Sud-Gironde :
• Marie-France DUTILLY, aumônier CH Langon
• Anne-Marie RICAUD, coordinatrice Past Santé : « les personnes passent très peu de temps à l’hôpital : il faut passer à autre chose ! »
• Jeanine CHAUVIN, coordinatrice Past Santé, la question de l’ambulatoire en milieu rural
- Libourne :
• Laurence CHUCHE, aumônier CH Robert Boulin, formatrice à Alliance : nécessité d’un accompagnement à domicile
• Pimprenelle DEGOS, aumônier CH Robert Boulin : « pas de lien, pas de suivi ! »
• Sabine SAINT-LÉON, bénévole aumônerie CH Robert Boulin : « Une femme m’a dit : ‘chez moi, j’étais seule’ »
• Florence GALY, aumônier CH Robert Boulin et RDAH : « comment rejoindre ces personnes dans leur parcours ? »
- Bordeaux :
- Aumôneries :
• Philippe de SAINT-ROMAN, aumônier CHU Haut-Lévêque/Xavier-Arnozan
« Les malades sortent de nos radars quand ils quittent l’hôpital ! »
• Ursula DJOZIKIAN, aumônier CHU St André
• Christian GOUJON, prêtre, aumônier fondation Bagatelle, clinique Saint-Augustin, etc.
« quels relais entre établissements et domicile ? »
- PPH (Pastorale des Personnes Handicapées) :
• Odile DUCROS et Franck-Audrey DUCROS, responsables PPH : « Que va-t-il se passer lors du retour au domicile ? »
• Dr Élisabeth VIEL, médecin du travail retraité, groupe Magdala qui accueille des malades psychiques
- Autres :
• Ghislaine GEORGE, épouse mari décédé, expérience des aller-retour hôpital/domicile
• Paul MOLLY, orthophoniste spécialisé dans les aphasies suite aux AVC :
« quand ils quittent où vont-ils ? »
• Dr Antoine de MASCAREL, médecin retraité : « les séjours sont de plus en plus courts : comment prendre le relais après un séjour à l’hôpital ? »
• Dr Joël CECCALDI, médecin retraité, président Espace Bioéthique Aquitain, référent régional des aumôneries d’établissements Fédération Protestante de France
• Dr Patrick LEPAULT, Médecin ARS nlle Aquitaine : « le virage ambulatoire s’accélère »
• Jacques FAUCHER, DDMS (Délégué Diocésain au Monde de la Santé)
• Jean-Marie ONFRAY, prêtre de Tours, 40 ans de ministère, 12 ans dans la santé, ancien rédacteur de la revue AH, responsable du Département Santé à la Conférence des Évêques de France

Excusés :


Exposé de J.-M. ONFRAY en 6 points

1. Nous venons d’un monde stable organisé en communes où il y avait des paroisses, qui privilégiait le territoire. La loi de 1905, dite de Séparation Églises-État, crée des aumôneries pour toutes les personnes qui ne peuvent rejoindre leur paroisse (armée, prisons, hôpitaux, internats des lycées). Les aumôneries, et plus tard, les mouvements et les services, ont privilégié les réseaux. La priorité dans la santé est désormais d’accompagner les personnes dans leur parcours de soins.

2. Le souci de la Pastorale de la Santé s’est élargi
1/ souci des personnes malades physiques et psychiques
2/ souci des personnes handicapées (depuis 2007 dans Pastorale santé) : ils ne sont pas malades !
3/ les personnes âgées désorientées et dépendantes, leurs familles
> regard sur la société dans ses fragilités…
CREDOC : “les endeuillés” –
Les 35-45 ans sont la tranche la plus touchée : suicide, infarctus, accidents, etc.
37% de problèmes physiques, 36% de problèmes psychiques > beaucoup d’arrêts maladies
Cela demande un travail en réseau avec les professionnels
Le champ pastoral s’élargit ! > “Église liquide”

3. La notion de parcours bouscule nos schémas
Elle invite à sortir de la pastorale des actes (de soins - de pastorale) pour s’inscrire dans la logique de l’usager. Elle est centrée sur la personne : parcours personnalisé, globalisant…
La première question : où va-t-on aller quand on va sortir ?
La DMS (Durée Moyenne de Séjour) : 2,5 j. ; 4,5 j. en gériatrie
La visée de l’ambulatoire est de 70% ! en ophtalmologie : 100% !
Il est difficile (et coûteux) d’entrer en EHPAD.
Le domicile devient le lieu idéal !
Se pose alors la question des aidants et celle de la coordination-coopération des professionnels !
Il est difficile de se retrouver pour un travail de synthèse : chronophage, mal rémunéré.
Problème de la fluidité des personnes entre hôpital, SSR, domicile, etc.

4. Comment prendre au sérieux la réalité du compagnonnage, du partenariat ?
Voir le livre de Agathe Brosset, Une Église de la rencontre. Compagnonnage et partenariat, Ed. de l’Atelier, 2013
Compagnonnage ! C’est l’Église qui se vit en Pastorale de la santé. On fait route avec…
L’Église territoriale est un lieu où l’on vient demander un service pastoral : baptême, mariage, etc.
Dans la Pastorale de la santé, on est davantage dans le compagnonnage… Dans l’aumônerie des hôpitaux, on va rencontrer gratuitement quelqu’un. Comment garder cette spécificité ?
En 1905, l00% des aumôniers étaient des prêtres, d’abord pour célébrer les sacrements. Maintenant, il y a peu de prêtres, surtout des laïcs, des femmes :  il s’agit davantage d’un culte spirituel au service de l’humanité blessée de l’autre.

Partenariat ! Nous ne sommes pas chez nous ! L’Église n’est pas chez elle à l’hôpital et dans les établissements ! On fait du compagnonnage dans un espace qui n’est pas le nôtre.
Hors de chez elle : en périphérie ! Comme le Bon Samaritain qui n’est pas chez lui…
L’enjeu est de se faire proche sur un terrain qui n’est pas le nôtre !
Quel type d’attention avoir aux personnes quand on les rencontre ponctuellement ?
Comment établissons-nous une relation avec les gens rencontrés ?
Quels moyens prenons-nous pour faire du suivi ?
Il faut que je puisse établir le contact et avoir des outils pour permettre le suivi.
Dans le respect de la personne ? pour quel suivi ?
Cela demande un lâcher-prise… et d’accepter de passer la main…
Quand je rencontre quelqu’un, comment je fais pour que d’autres le rencontrent ?
Dans une logique territoriale, il s’agit de garder ses ouailles.
Pour nous, il s’agit d’établir une relation pour permettre un suivi (par d’autres)…
Quel type de collaboration avec les soignants cela demande-t-il ?
Quel type de lien entre soignants et membres de l’aumônerie pour être signe dans un établissement ? Quel type de lien avec HAD, SSIAD, ADMR  ? Quel réseautage ?
Quels sont les gens que nous connaissons dans le respect des personnes ? sans prosélytisme ?

De nouvelles questions se posent ?
Comment gérer les ruptures ?
Quelle évaluation de l’attente de la personne malade et de sa famille ?
Comment accompagner à domicile ?

5. Que voudrait dire “Accompagnement à domicile” ?
À l’hôpital, la laïcité donne un cadre. Au domicile, on n’est plus dans ce cadre. Il n’est pas facile de se positionner dans l’espace qui est le domicile de la personne et de sa famille. À l’image du “cloître intérieur”, il faut inventer le “cadre intérieur” !
J’ai à respecter les moyens que la personne se donne par rapport à sa souffrance.
Nous n’aurons jamais nos malades. Pas de suivi seul !

Je ne pense pas d’abord aux personnes âgées ou très âgées pour lesquelles il y a le SEM.
Je pense aux personnes plus jeunes affrontées à la fin de vie avec une vie familiale qui continue, des enfants, quand le médecin fait comprendre qu’il faut arrêter les chimio, que la fin de vie est dans quelques mois…
Je pense aux personnes polyhandicapées de 25-30 ans lors du retour au domicile.



Cela demande une formation, une forte expérience de relecture avec un psychologue, pour travailler sur l’investissement émotionnel. Attention au surinvestissement : l’engagement doit se limiter à une fois par semaine !
Quel est l’enjeu de ma présence ? Réfléchir à la juste place est essentiel.
L’accompagnement à domicile doit signifier le lien à l’Église. À l’hôpital les membres de l’aumônerie portent un badge. Au domicile, comment signifier que l’on vient au nom d’un collectif ecclésial ? C’est l’Église dans le Christ qui vient ! Quels outils pour le signifier ?

6. Comment avancer ?
Ne pas créer ex nihilo ! Il ne s’agit ni de spécialistes, ni de naïfs. Il faut des gens qui ont de l’expérience, des liens avec les aumôneries, les territoires, le SEM…
Il faut sensibiliser par secteurs pour découvrir des gens dans les territoires qui soient ajustés dans l’accompagnement spirituel.
Il faut travailler à la collaboration avec les professionnels concernés (pas seulement les médecins), les services de soins à domicile, sur des temps courts…
Tout cela sera bénévole ! Des frais (formation, kilomètres, etc.) pourront être remboursés.
Voir une ou deux personnes, c’est suffisant !
Il faut travailler à un vrai maillage de connivence avant d’en faire la publicité.
Et travailler à une vraie présence au nom de l’Église car si elle n’est pas présente auprès de ceux qui souffrent, elle n’est pas l’Église de Jésus-Christ.
À la suite de Diaconia 2013, comment écouter les pauvres, les malades ?
Pour passer des lieux aux liens, il faut réseauter plus !

DONC dans les semaines qui viennent : repérer ce qui existe > repérer les “personnes ajustées” !
1. préciser les liens entre les institutions :
contacter les PTA (Plateformes Territoriales d’Appui)
améliorer les contacts entre les réalités ecclésiales
2. développer le partenariat avec les professionnels
3. repérer les personnes qui accepteraient d’être “cadrées” “sans filet” !

Philippe de Saint-ROMAN se propose pour assurer un début de liaison : 06 85 94 19 51
philippe@saintroman.fr

PROCHAINE RENCONTRE : Jeudi 4 mai, 9h30-13h, Maison St Louis Beaulieu



Compte-rendu rédigé par Jacques FAUCHER
Que J.-M. ONFRAY me pardonne les raccourcis,
voire les malentendus,
qui auraient pu se glisser dans ces notes
ou qu’elles pourraient générer…


Compte rendu de la réunion du 10 novembre par Florence Galy

Présentation de chacun :
Nécessité d’une aumônerie qui soit un acc. à domicile. Une structure à inventer….HAD ?
Dct Lepault de l’ARS en charge de la réorganisation des offres de soins..
Joël Seccaldi : retraité. Président de l’espace bioéthique Aquitain. Référent régional pour l’aumônerie protestante de France
G. Georges, expérience d’épouse d’une personne malade, vécu de l’intérieur le parcours de soin de mon mari
Ch. Goujon, quels relais ? Une aumônerie un peu plus ouverte…
E. Viel, Magdala, invitée par Jacques….expérience aussi
Annie Ricaud, contacté par l’équipe se soins palliatifs pour que l’aumônier participe. « On sent beaucoup qu’il faut passer à autre chose… »
Antoine de M.,intéressé du fait des cours séjours…comment prendre le relai, comment accompagner….
Odile et Franck : interpellés par une personne handicapée….hôpital/domicile
P. Degos, douloureux de laisser les personnes partir, coupure entre hôpital et domicile….demande d’écoute, d’acc.
S. de St Léon, à l’écoute…..avec expérience mais seule
Mr Moulis, sensibilisé par les personnes aphasiques et leur entourage….sur le plan humain et vie spirituelle…ouvrir la paroisse ? »On laisse peut-être des personnes de côté car elles ne communiquent pas »
Ph. De St Roman, réfléchir sur comment rejoindre les personnes quand elles sortent de l’hôpital
Ursula, je vais à l’USP….bcp d’ambulatoire, importance d’un  suivi de l’hôpital…
Jeanine Chauvin, dans le monde rural, la question de l’ambulatoire est compliquée….qu’est-ce que travailler avec différents systèmes…apprendre à se parler. Ce n’est pas le même positionnement qu’en aumônerie.



Père Onfray, accompagné le Conseil des aumôneries.
A.H. 2014, le parcours de soin. Dir du pôle santé et justice.

1. Nous venons d’un monde stable avec des paroisses. On ne change pas le système dans l’église. On continue de penser territoire. Et face à cela, en 1905, comme les personnes ne pouvaient se déplacer, internat, hôpitaux….on crée des paroisses aumôneries. On pense maintenant en termes de réseaux. Ca va être difficle de penser de l’instable.
2. Le souci de la pastorale de la santé s’est élargi : personnes malades, handicapées (seulement dans la pastorale de la santé depuis 2007), les personnes âgées dépendantes, désorientées, et les familles de ces trois catégories. L’enjeu est de prendre en compte les fragilités humaines. Et le travail avec les professionnels de la santé.
3. Notion de parcours : qui bouscule nos schémas. Nous invite à sortir de la ponctualité des actes. Il centralise sur la personne. Le parcours dé-institutionnalise…où on va aller quand on va sortir ? on travaille à l’inclusivité par ex des personnes handicapées. Valorisé le domicile. La question du domicile pose la question des aidants. Insistance sur le travail de coordination et même pour les soignants. On va de plus en plus avoir une fluidité du parcours
4. Comment prendre au sérieux la réalité du partenariat (Pour une église de la rencontre- Agathe Brosset)  et du compagnonnage (l’hôpital, on fait route avec…). L’église a besoin de découvrir le compagnonnage.
Nous ne sommes pas chez nous à l’hôpital, en EPHAD. On fait du compagnonnage mais pas chez nous. Le culte spirituel, St Paul. L’aumônier accompagne et est partenaire, hors de son territoire « on est pas chez nous » comme le samaritain. Se faire proche sur un terrain qui n’est pas le nôtre. Quel type d’attention avons -nous aux personnes que nous rencontrons ? Quels moyens prenons-nous pour le suivi de la personne ? Quelle préoccupation j’ai,  dans le respect de la personne de son suivi ? Comment je vais faire des liens avec d’autres ? comment je vais permettre que d’autres les rencontre : le lâcher prise. Je rencontre la personne pour « passer » et non pour « garder  » ? Permettre un suivi.
Quels types de collaboration avec les soignants ? Nous sommes là comme « signe » dans un établissement ? Avec les HAD,l’ ADMR,  quels types de réseau ? en rural ? pour qu’il puisse y avoir de l’information qui circule ? Dans certains diocèse, ce sont les médecins généralistes qui ont permis des liens…C’est le travail avec les soignants qui est premier, toujours dans le respect de la personne. Quelles gestions des ruptures ? rupture de l’annonce de la maladie, de l’entrée en pallitaif..Il nous faut accompagner ces ruptures. Quelles évaluations de l’attente de la personne et de la famille ? Comment nous permettons (même en 15mn) que s’exprime quelque chose de l’attente de la pesronne de la famille ?
5. Que veut dire un accompagnement à domicile. La laïcité nous donne un cadre : la liberté religieuse. La Laïcité nous donne des normes. Mais pas à domicile. La maison ne nous donne plus de cadre. C’est moins simple de me positionner quand la personne est dans son cadre. Il faudra des gens très cadrés. Il nous faut un cadre intérieur.(très travailler par les équipes mobiles de soins palliatifs. Des repères par exemple de durée..)il faut définir tout doucement des points de repères. Travailler le cadrage intérieur. Et même les questions financières….la personne veut donner….Respecter les moyens que la personne se donne par rapport à la souffrance. J’ai à respecter la manière que la personne…..On est jamais leadeur, dans ce compagnonnage, toujours un pas en arrière par rapport à sa demande. Les personnes âgées ou très âgées….c’est le SEM ! le 3ème type est par rapport à des personnes bien plus jeunes. Cela suppose de la formation et de la relecture en particulier avec des psy car l’implication affective est très forte à plusieurs raisons à l’hôpital. Besoin de cadre, absolument ! Rester dans l’enjeu de ma présence qui n’est pas de combler les manques de l’autre…Juste place.
Signifier le lien avec l’église. Quels outils nous donnons nous pour relire ?
6. Il faut travailler le réseautage. Demander à des gens déjà formés, avec de l’expérience. Avancer sur les liens aumôneries et SEM. Il faut sensibiliser par secteurs pour découvir des gens ajustés. (pas une question de diplômes mais d’ajustement). Travailler avec les professionnels concernés, toujours dans le respect des personnes. Tout cela sera bénévole. Au mieux on peut espérer un dédommagement du KM. Chaque pesronne aura une ou deux personnes, pas plus. On peut espérer un « maillage». Présent au nom même de l’église, pour entendre en creux le requête, religieuse...spirituelle….Travailler à un maillage de connivence avant d’en faire la publicité. Travailler aux liens avec les professionnels, les paroisses….
7. Des formations qui nourrissent…

Dct Lepault : on va faire un système où il faut que la personne sorte vite…. La variable su soin à domicile c’est l’HAD. Même les soignants ne savent pas encore bien faire. L’église a une carte à jouer dans ce travail de réseau à domicile car l’église a déjà un maillage.

P. Goujon : L’équipe mobile, Bagatelle par exemple

P. Onfray : il ne faut pas se contenter de la messe dans les EHPAD. Ces personnes âgées ont besoin d’un accompagnement sprituel…comment j’écoute leurs souffrances, leurs questions…La priorité reste l’écoute ….
Comme avec diaconiat, on a voulu rassemblé « les pauvres »…..quel maillage pour continuer à entendre les pauvres…. ? et pour les personnes handicapées. On a besoin d’une église liquide….

J. Faucher : Donner la plaquette !
A. Ricaud : comment rendre les gens acteurs de

Laurence : Un outil, une carte de visite avec nos coordonnées, le livret. Grâce à cette carte de visite, le réseautage commence à fonctionner. Ex. Rélispal. Notion très importante : l’équipe.
Créer des équipes qui ont envie de se réunir pour savoir comment avancer….

Jeanine : Très important : le cadrage. Bénévole mais compétent.
J. Onfray Se méfier de l’envie de faire du bien. « Passer du faire pour à être avec . On découvre que l’autre nous fait grandir dans la foi : pastorale de l’engendrement. Passer d’une église qui gère des prestations à une église qui fait route. C’est un autre modèle de vie d’église.

Pimprenelle : il faut travailler à notre présence pour les personnes endeuillées.

G. Georges : Aux funérailles, de moins en moins de prêtres…. Quelque chose à dévellopper pour acc. les personnes endeuillées.

JM Onfray. Travailler à maintenir du lien avec les personnes endeuillées. Ma question : ma peur de ne plus avoir de prêtres auprès des jeunes ! Comment dans une société fluide on passe des lieux à des liens.

J. Faucher : travailler sur « l’après » …. Après les funérailles….

P. Goujon : œcuménique. En novembre, on invite les familles endeuillées  à une célébration, une soirée. Il y eu un partage…et comment continuer ce lien.

P. Onfray « Il faut plus réseauter ».Garder immédiatement l’adresse. Le premier c’est inviter à un lien plutôt qu’à un lieu . Ex : la messe de la St Luc où nous avons du mal à faire venir les soignants….sur un lieu…

Noter et commencer à établir un réseau des personnes  intéressées.

PH . de St Roman : on a l’information, les coordonnées des personnes. Mais à qui on l’a transmet ? (avec une personne consentante bien sur).
Une personne par secteur qui coordonne ?

P. Onfray : le pire c’est de renvoyer à la paroisse. Il faut que ce soit à une personne précise.

Une personne par secteur. Et les équipes St Vincent de Paul, Secours Catholique. Quand 3 ou 4 se lanceront dans le doyenné, ils pourront envisager de se réunir….

On a près de 200 associations qui font de l’accompagnement en soins palliatifs.

Pimprenelle : ça ne me choquerait pas que l’église rembourse les kms.

J. Faucher. Des personnes qui auraient des moyens pourraient aider des personnes qui n’ont pas les moyens.
J.M. Onfray : 2 devoirs : la vie ecclésiale doit nourrir spirituellement les personnes, relire cela spirituellement. Et l’attention aux frais des bénévoles.

Dct Lepault : proposer des temps pour réunir les soignants : 2h avec tous les soignants qui sont là. Chercher les gens là où ils sont disponibles.

Se signaler avec le Plateformes territoirales d’appui. PTA. Un guichet unique avec un numéro unique pour dire son besoin. Pour éviter les mille-feuilles …Il faut que l’église se signla à la PTA.

Notre altérité est signe de l
La spiritualité c’est là où la vie n’a plus de sens.


Que fait-on ?

Quelqu’un qui coordonne ? Relancer ?
Repérer ce qui se fait déjà . Repérer les questions ? Les problèmes ?
Trouver les personnes ajustées .
Le lien entre nos institutions . Le partenariat avec mon réseau. Contact avec les plates formes territoriales.

Philippe de Saint Roman peut être une personne ressource.

Annie Ricaud : coordonner avec le CLIC .
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